La représentation symbolique de l’univers dans la mythologie scandinave est très poétique :
Un frêne est le pilier central. L’arbre cosmique soutien la voûte céleste et ses branches sont l’armature de 9 mondes.
Le frêne s’appelle YGGDRASIL.
Les trois temps, le passé, le présent et l’avenir sont à ses pieds.
Ils « tracent » les Runes et arrosent le frêne avec l’eau de « la fontaine sacrée », pour qu’il reste toujours vert.
Sur la plus haute branche d’Yggdrasil est perché un aigle qui surveille Nidhà¶gg, le serpent, lové dans les racines de l’arbre et qui le ronge. Un écureuil agile, monte et descend, exitant l’aigle et le serpent pour les dresser l’un contre l’autre.
Le Dieu Odin vient s’abreuver à la fontaine de la connaissance tous les jours pour y puiser l’intelligence et le savoir.
Odin est le plus ancien des dieux scandinaves. Né de Borel et de Besla, la géante.
Il fît sortir la terre et le ciel du corps du géant Ymer. Il créa le premier couple (lui aussi), Ask, l’homme et sa femme, Embla.
Inventeur de toutes les sciences et de tous les arts, il guide les hommes durant leur existence terrestre et les conduit à leur mort au Valhalla (le paradis, scandinave).
24
signes composent l’alphabet runique, le « Futhark » en vieux germain. Modèles déposés Officiel de la Voyance – Reproduction interdite
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1
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– Fe ou Fehu – |
La richesse
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13 |
–
Yr ou Eihwaz – |
L’if (l’arbre),
le caché, l’occulte |
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2
|
– Urr ou Uruz – |
Le
taureau (buffle), puissance |
14 |
–
Peord ou Perthro – |
Les
fruits, le cornet à dés |
||
3
|
– Purs ou Thuisaz – |
Le
géant |
15 |
–
Eolh ou Elhaz – |
L‘élan
(l’animal) |
||
4
|
– Ansuz – |
Dieu
|
16 |
–
Beorc ou Berkanno – |
Le bouleau
|
||
5
|
– Reid – |
La chevauchée
|
17 |
–
Tyr ou Tiwaz – |
L’autorité,
la guerre |
||
6
|
– Kaun ou Kenaz – |
La torche, le
flambeau |
18 |
–
Man ou Mannaz – |
L’homme (L’humanité) |
||
7
|
– Gebo – |
Le don, le cadeau
|
19 |
–
Eh ou Ehwaz – |
Le cheval , le
mouvement |
||
8
|
– Yndi ou Wunjo – |
La joie, la volupté
|
20 |
– Lagu ou Laguz – |
L’eau, la femme
|
||
9
|
– Hagl ou Hagalaz – |
La Grèle
|
21 |
–
Yngi ou Ingwaz – |
La fécondité
|
||
10 |
– Naud ou Naudhiz – |
La misère,
le besoin, la nécessite |
22 |
– Odal ou Othala – |
Les biens, la propriété |
||
11 |
– Is ou Isa – |
La glace, le gel
|
23 |
–
Sol ou Sowilo – |
Le soleil, la victoire
|
||
12 |
– Ar ou Jera – |
La fertilité,
la récolte, la moisson |
24 |
–
Daeg ou Dagaz – |
Le jour
|
10 réponses
> Les symboles runiques
Je pratique les runes et je viens faire un petit commentaire historique.
Les runes ont été abandonnées à la fin de la guerre de 1939/1945. Le 3ième Reich avait pris un symbole runique, celui de la rune Sovelo (soleil) pour une élite de l’armée allemande, la SS.wafen.
Au départ, cette troupe devait être composée d’hommes et de femmes sélectionnés selon les critères de la race aryenne. Ils symbolisaient la garde rapprochée du Führer, mais ce dernier n’avait pas trop confiance à la Wehrmacht, il donna alors plein pouvoir à la SS, pour faire respecter les ordres. Mais devant le nombre important de conflit en Europe, il a fallu recruter parmi les soldats fidèles au régime, parfois sans foi, ni loi. Il est vrai qu’ils ont brillé, mais pas dans le sens éthique du mot et de la rune.
Regardez bien les photos de l’époque et vous remarquerez le symbole sur le revers du col des uniformes.
Depuis 1975, les runes sont de retour et elles progressent lentement dans le monde ésotérique. Certain Maître ne les avait pas enseigné depuis fort longtemps, et le savoir-faire avait périclité. Leur mythologie est remplie de symboles, parfois difficiles à comprendre, mais fort intéressants.
> Les symboles runiques
Je pratique les runes et je viens faire un petit commentaire historique.
Les runes ont été abandonnées à la fin de la guerre de 1939/1945. Le 3ième Reich avait pris un symbole runique, celui de la rune Sovelo (soleil) pour une élite de l’armée allemande, la SS.wafen.
Au départ, cette troupe devait être composée d’hommes et de femmes sélectionnés selon les critères de la race aryenne. Ils symbolisaient la garde rapprochée du Führer, mais ce dernier n’avait pas trop confiance à la Wehrmacht, il donna alors plein pouvoir à la SS, pour faire respecter les ordres. Mais devant le nombre important de conflit en Europe, il a fallu recruter parmi les soldats fidèles au régime, parfois sans foi, ni loi. Il est vrai qu’ils ont brillé, mais pas dans le sens éthique du mot et de la rune.
Regardez bien les photos de l’époque et vous remarquerez le symbole sur le revers du col des uniformes.
Depuis 1975, les runes sont de retour et elles progressent lentement dans le monde ésotérique. Certain Maître ne les avait pas enseigné depuis fort longtemps, et le savoir-faire avait périclité. Leur mythologie est remplie de symboles, parfois difficiles à comprendre, mais fort intéressants.
pour aborder l’étude des runes comment doit-on s’y prendre ?
Je suis très attirée par les runes et leurs messages. J e possède un jeux de runes mais chaque fois que je décide de les étudier c’est le blocage pourtant je ressens à chaque fois que je manipule ces galets des sensations de liberté et d’appel du grand nord, l’inconnu en quelque sorte, et cela me fascine !
Les tarots et leur lecture, l’astrologie me parlent beaucoup plus, mais les runes !? Peut-être cela vient-il du fait que nous ne possédons pas beaucoup d’ouvrages de référence sur cet art divinatoire. Pouvez-vous me faire part de votre expérience . Merci beaucoup – ANETH
pour aborder l’étude des runes comment doit-on s’y prendre ?
Je suis très attirée par les runes et leurs messages. J e possède un jeux de runes mais chaque fois que je décide de les étudier c’est le blocage pourtant je ressens à chaque fois que je manipule ces galets des sensations de liberté et d’appel du grand nord, l’inconnu en quelque sorte, et cela me fascine !
Les tarots et leur lecture, l’astrologie me parlent beaucoup plus, mais les runes !? Peut-être cela vient-il du fait que nous ne possédons pas beaucoup d’ouvrages de référence sur cet art divinatoire. Pouvez-vous me faire part de votre expérience . Merci beaucoup – ANETH
> Les symboles runiques
Bonjour,
Il faut apprendre la signification de chaque rune. Pour cela j’ai eu plusieurs livres, mais celui qui m’a le plus interpellé c’est celui de Jean-Paul RONECKER dont le titre est « ABC des runes » Edition Jacques GRANCHER.
Au début de l’apprentissage, afin de bien intégrer et assimiler la signification de chaque rune, je me suis basé sur cet ouvrage de référence pour analyser et interpréter le tirage. Avec la pratique, je les ai ressenti pour aboutir progressivement à une véritable compréhension. En général, il faut prendre patience. Pour ma part, leurs significations se sont dévoilent d’un coup. Par la suite, c’est à vous d’avoir votre propre ressenti pour analyser chaque rune et tirage. En y ajoutant sa propre personnalité, on apporte une réponse à chaque question, un peu comme les tarots.
N’hésitez pas à poser des questions et bonne chance.
> Les symboles runiques
Bonjour,
Il faut apprendre la signification de chaque rune. Pour cela j’ai eu plusieurs livres, mais celui qui m’a le plus interpellé c’est celui de Jean-Paul RONECKER dont le titre est « ABC des runes » Edition Jacques GRANCHER.
Au début de l’apprentissage, afin de bien intégrer et assimiler la signification de chaque rune, je me suis basé sur cet ouvrage de référence pour analyser et interpréter le tirage. Avec la pratique, je les ai ressenti pour aboutir progressivement à une véritable compréhension. En général, il faut prendre patience. Pour ma part, leurs significations se sont dévoilent d’un coup. Par la suite, c’est à vous d’avoir votre propre ressenti pour analyser chaque rune et tirage. En y ajoutant sa propre personnalité, on apporte une réponse à chaque question, un peu comme les tarots.
N’hésitez pas à poser des questions et bonne chance.
> Les symboles runiques
Je ne pratique pas les Runes mais, en qualité d’observatrice, je puis vous faire part de quelques unes de mes constatations.
Les Runes sont présentes un peu partout dans notre quotidien.
Leurs symboles ont traversé les âges, secrets et mystérieux, à l’insu des regards distraits du néophyte. Utilisées, depuis des temps immémoriaux, à des fins divinatoires pour une application précise dans la vie de tous les jours, elles ont su perdurer au-delà des époques pour parvenir jusqu’à nous.
Certains de leurs cryptogrammes peuvent s’observer et s’utilisent encore dans différents domaines, tels que :
– Parmi les caractères de l’alphabet grec, même si le graphisme a évolué, nous pouvons noter que certaines lettres ont conservé l’influence et perpétuer l’héritage des glyphes germano-scandinaves. Nous pouvons encore distinguer certaines lettres, telles que : B (« Bercana » – Le Bouleau), M (« Ehwaz » – Le Cheval), P (« Wunjo » – Le Bonheur), R (« Raido » – La Chevauchée), S (« Sowelu » – Le Soleil) et X (« Gebo » – Le Don).
– Dans les édifices religieux, nous pouvons parfois les observer, ciselés sur un tabernacle, sculptés sur un socle, gravés sur une colonne, ou encore, brodés sur les vêtements et les coiffes de cérémonies religieuses [Je fais référence à la composition runique entre le signe « P » (Wunjo = Bonheur) jumelé avec le signe « X » (Gebo = Don)].
– Sur des pierres isolées, retrouvées dans certains sites : tumulus, pierres ou menhirs à cupules. Sur les façades ou le seuil des maisons, afin de protéger la demeure et ses habitants. Sur les frontons de tombeaux.
– Mais également, dans le domaine de la géométrie, de l’architecture, de l’astrologie, de l’anatomie, etc.
Depuis la nuit des temps, essentiellement utilisées par les peuples germano-scandinaves, les Runes, tributaires des courants et des modes de pensées, se sont faites plus discrètes après la deuxième guerre mondiale.
Il semblerait que de nos jours (depuis les années soixante-dix), la pratique des Runes connaisse un nouvel essor. En effet, elles ressurgissent à notre époque d’une façon plus universelle, car la pratique des Runes s’étend aujourd’hui au-delà des frontières nordiques. L’interrogation de l’oracle par les Runes se développe de plus en plus à travers le monde, et plus particulièrement pour la personne qui en a ressenti l’écho.
Je ne pense pas que chacun décide comme cela de pratiquer un art divinatoire quel qu’il soit plutôt qu’un autre. Je crois davantage qu’il y a un appel et une communion entre le praticien et le support divinatoire.
Les runes se révèlent à l’être qui a été réceptif à l’écho d’une mémoire ancestrale.
Sonia
> Les symboles runiques
Je ne pratique pas les Runes mais, en qualité d’observatrice, je puis vous faire part de quelques unes de mes constatations.
Les Runes sont présentes un peu partout dans notre quotidien.
Leurs symboles ont traversé les âges, secrets et mystérieux, à l’insu des regards distraits du néophyte. Utilisées, depuis des temps immémoriaux, à des fins divinatoires pour une application précise dans la vie de tous les jours, elles ont su perdurer au-delà des époques pour parvenir jusqu’à nous.
Certains de leurs cryptogrammes peuvent s’observer et s’utilisent encore dans différents domaines, tels que :
– Parmi les caractères de l’alphabet grec, même si le graphisme a évolué, nous pouvons noter que certaines lettres ont conservé l’influence et perpétuer l’héritage des glyphes germano-scandinaves. Nous pouvons encore distinguer certaines lettres, telles que : B (« Bercana » – Le Bouleau), M (« Ehwaz » – Le Cheval), P (« Wunjo » – Le Bonheur), R (« Raido » – La Chevauchée), S (« Sowelu » – Le Soleil) et X (« Gebo » – Le Don).
– Dans les édifices religieux, nous pouvons parfois les observer, ciselés sur un tabernacle, sculptés sur un socle, gravés sur une colonne, ou encore, brodés sur les vêtements et les coiffes de cérémonies religieuses [Je fais référence à la composition runique entre le signe « P » (Wunjo = Bonheur) jumelé avec le signe « X » (Gebo = Don)].
– Sur des pierres isolées, retrouvées dans certains sites : tumulus, pierres ou menhirs à cupules. Sur les façades ou le seuil des maisons, afin de protéger la demeure et ses habitants. Sur les frontons de tombeaux.
– Mais également, dans le domaine de la géométrie, de l’architecture, de l’astrologie, de l’anatomie, etc.
Depuis la nuit des temps, essentiellement utilisées par les peuples germano-scandinaves, les Runes, tributaires des courants et des modes de pensées, se sont faites plus discrètes après la deuxième guerre mondiale.
Il semblerait que de nos jours (depuis les années soixante-dix), la pratique des Runes connaisse un nouvel essor. En effet, elles ressurgissent à notre époque d’une façon plus universelle, car la pratique des Runes s’étend aujourd’hui au-delà des frontières nordiques. L’interrogation de l’oracle par les Runes se développe de plus en plus à travers le monde, et plus particulièrement pour la personne qui en a ressenti l’écho.
Je ne pense pas que chacun décide comme cela de pratiquer un art divinatoire quel qu’il soit plutôt qu’un autre. Je crois davantage qu’il y a un appel et une communion entre le praticien et le support divinatoire.
Les runes se révèlent à l’être qui a été réceptif à l’écho d’une mémoire ancestrale.
Sonia
> Les symboles runiques
Par formation universitaire, je voudrais juste ajouter un point à cet article qui me semble très bien. En effet, il ne faut pas oublier que le futhrak mentionné ici est celui de 24 signes, soit le futhark utilisé aux XII°-XIII° siècles. Il fut « victime du temps » si j’ose dire, car l’alaphabet runique primitif des VII°-IX° siècles ne comprenait que 16 runes : là effectiviement se pose le problème de l’accessibilité d’un message en deça des mots : par le nombre de personnes ayant accès à ce langage écrit d’une part, et par le nombre de possibilités interprétatives qu’il offre. En effet, avec 16 symboles plutot que 24, les ambiguités ou devrais-je dire message réservés aux initiés sont plus faciles à transmettre. C’est d’ailleursce qui pose le plus de problème à nos cherhceurs actuels. Car bien que le nombre de runes du futhark à 16 signessoit très restreint sur les vestiges, il n’en est pas moin problématique, car par un même texte, diverses interprétations sont possibles. Mais là où à mon sens le vrai message initiatique doit être cherché n’est pas dans la rune en elle même : disons que selon la conception aristotélicienne, il nous faut avant tout disinguer le fond et la forme. La rune en tant que pictogramme constitue la forme, mais en aucun cas cette forme à elle seul ne compose le fond, c’est-à -dire le message initiatique qui s’en dégage. Il faut en effet comprendre les runes, et il en va de même pour les hiéroglyphes, comme un agencement soigneseuement perçu par les contemporains : comprenons que sous un texte relatant par exemple la légende de Sigurd, le message sera tout autre, il y a ce que je nomme une « clé interprétative » du message. Ceci se comprend mieux sur les hiéroglyphes : en effet, les textes des pyramides de la IV° dynastie recouvre un fond, une simple texte destiné à accompagner le défunt dans l’au delà . Mais chaque symbole est en lui même porteur d’un message : un horus correspondra dans sa translitération à un son certes, mais surtout à un symbole, celui du bien perpétuel essentiel à la dichotomie bien/mal qui régit l’humanité.Ainsi, il faut comprendre que les érudis, avant d’élaborer le texte, élabore préalablement le « message » et l’adapte ensuite à un texte « passe partout ». Le problème qui se pose comme dans tout conflit historico-mystique est celui de la transmission de l’initation…
> Les symboles runiques
Par formation universitaire, je voudrais juste ajouter un point à cet article qui me semble très bien. En effet, il ne faut pas oublier que le futhrak mentionné ici est celui de 24 signes, soit le futhark utilisé aux XII°-XIII° siècles. Il fut « victime du temps » si j’ose dire, car l’alaphabet runique primitif des VII°-IX° siècles ne comprenait que 16 runes : là effectiviement se pose le problème de l’accessibilité d’un message en deça des mots : par le nombre de personnes ayant accès à ce langage écrit d’une part, et par le nombre de possibilités interprétatives qu’il offre. En effet, avec 16 symboles plutot que 24, les ambiguités ou devrais-je dire message réservés aux initiés sont plus faciles à transmettre. C’est d’ailleursce qui pose le plus de problème à nos cherhceurs actuels. Car bien que le nombre de runes du futhark à 16 signessoit très restreint sur les vestiges, il n’en est pas moin problématique, car par un même texte, diverses interprétations sont possibles. Mais là où à mon sens le vrai message initiatique doit être cherché n’est pas dans la rune en elle même : disons que selon la conception aristotélicienne, il nous faut avant tout disinguer le fond et la forme. La rune en tant que pictogramme constitue la forme, mais en aucun cas cette forme à elle seul ne compose le fond, c’est-à -dire le message initiatique qui s’en dégage. Il faut en effet comprendre les runes, et il en va de même pour les hiéroglyphes, comme un agencement soigneseuement perçu par les contemporains : comprenons que sous un texte relatant par exemple la légende de Sigurd, le message sera tout autre, il y a ce que je nomme une « clé interprétative » du message. Ceci se comprend mieux sur les hiéroglyphes : en effet, les textes des pyramides de la IV° dynastie recouvre un fond, une simple texte destiné à accompagner le défunt dans l’au delà . Mais chaque symbole est en lui même porteur d’un message : un horus correspondra dans sa translitération à un son certes, mais surtout à un symbole, celui du bien perpétuel essentiel à la dichotomie bien/mal qui régit l’humanité.Ainsi, il faut comprendre que les érudis, avant d’élaborer le texte, élabore préalablement le « message » et l’adapte ensuite à un texte « passe partout ». Le problème qui se pose comme dans tout conflit historico-mystique est celui de la transmission de l’initation…